cette nuit, j'ai rêvé à de petits yeux bleus, à des cheveux ni blonds ni bruns, ni trop courts ni trop longs, juste assez pour passer mes doigts au travers et m'y agripper les jointures. j'ai rêvé à un sourire, lumière de scène. à des bras, château fort. à des paroles, repaire tranquille. j'avais jamais pensé aimer les porteurs de lumière corporelle. la douceur d'un cœur léger, la vulnérabilité d'un cœur ouvert, la vivacité d'un cœur gentil. pourtant, me voici, là, devant l'ombre d'un rêve, les yeux en feux d'artifices, le cœur en tambour, le cerveau en jambes molles. dans mon rêve, j'avais trouvé ma muse, l'extension de moi-même, mon complément. et puis, j'me suis réveillée. heureux dévoilement, tes yeux bleus me fixent déjà, un sourire se dessine sur tes lèvres. t'es là, t'existes pas juste dans mes rêves. tes bras me serrent fort, comme pour me dire, t'es à la maison là, tout va, tout ira, ici, ensemble. puis j'me réveille encore. dans mon lit, que mon petit cœur chaviré, mon cerveau désorienté.
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Marjorie BérubéJ'écris pour calmer les tempêtes dans ma tête et pour faire le ménage dans les mots qui s'y entrechoquent. Archives
Décembre 2019
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