Cette semaine, je suis allée à New York. J'ai beaucoup exploré de choses nouvelles, mais que j'avais déjà vues plus tôt. Dans les films, dans les livres, dans les chansons. J'ai aussi beaucoup appris. Quand t'es entourée d'immenses gratte-ciels et de centaines de gens qui marchent dans tous les sens, tu peux pas te sentir grand et important. Surtout pas du haut de mes 5'2. New York te fait réaliser que sur la Terre, t'es pas grand chose. Arrête de te prendre pour le nombril du monde. J'ai appris aussi que la vie va vite, et que souvent, on prend pas le temps de s'arrêter, de lever la tête de d'apprécier notre environnement. J'ai appris qu'il y a plus de gens qui tiennent à nous qu'on peut le croire. J'ai appris que les gens nous aiment plus qu'on le sait. J'ai emprisonné des évènements dans mon cœur, pour les conserver soigneusement. J'ai enfermé mes moments de bonheur (genre Broadway?!) pour y revenir plus tard, quand mes yeux seront inondés. J'ai conservé nos fous rires, nos conversations sérieuses, nos joies complices. J'ai laissé à New York les choses qui me faisaient mal. J'ai laissé mon éléphant rose dans ses rues, peut-être qu'il apprendra à prendre moins de place. These little town blues are melting away, I'll make a brand new start of it, in old New York. -F.S.
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Marjorie BérubéJ'écris pour calmer les tempêtes dans ma tête et pour faire le ménage dans les mots qui s'y entrechoquent. Archives
Décembre 2019
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