Tu te crée ton propre malheur, ta propre tristesse. Comme si t'aimais l'autodestruction. Tu trouves pas que c'est un peu malsain, ton truc? Tu te mets délibérément dans une situation qui te fera du mal. Et étrangement, t'aimes ça. Tu préfères souffrir que de ne rien ressentir du tout. Je peux comprendre ça. Mais fille, tu te crée des propres nuages. Parfois, tu ouvres une porte à un petit ruisseau, simplement pour te rafraichir. Mais finalement, c'est tout l'océan qui vient avec, parce que si tu ouvres, tu ouvres tout grand. T'as pas d'entre deux. Et puis tu ressors jamais de ce cycle, parce que tu te promènes la tête dans les nuages. Lourds, sombres et menaçants, les nuages. Tu y restes planquée, comme si tu désirais vraiment y être. Comme si t'aimais ça, pas aller. Sort donc un peu de ta tête. Sort donc un peu de ton malheur. C'est correct, de verser une ou deux larmes. L'océan en est plein. Mais il faut pas que tu laisses la place à toutes ces émotions inutiles, créées de toutes pièces. T'as 100 problèmes et y'en a que 2 de réels. Tu fais des tempêtes dans des verres d'eau. À quoi ça sert fille? Arrête de penser autant, ça te rend triste. Lâche les verres d'eau, va donc te chercher un jus. Peut-être que sa couleur te redonnera des forces. Arrête de te détruire toi-même, les autres voudront déjà assez le faire sans que t'ai besoin d'en rajouter. Tu vas voir, le problème il est moins grand, quand tu le plonge dans l'océan.
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Marjorie BérubéJ'écris pour calmer les tempêtes dans ma tête et pour faire le ménage dans les mots qui s'y entrechoquent. Archives
Décembre 2019
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