Tu vas te reconnaître. Tant mieux.
1. Son rire. 2. L'endroit où ses cheveux connectent avec sa barbe. 3. Cette petite barbe de 2-3 jours. 4. Sa face sérieuse. 5. L'espace entre ses dents qu'il détestait mais que je trouvais si irrésistible. 6. Son sourire qu'il devrait plus utiliser dans certaines situations. 7. Ses pensées profondes. 8. Sa capacité à argumenter. 9. Sa capacité à toujours finir par avoir ce qu'il veut. 10. Toutes ces chansons qu'il m'a fait découvrir. 11. Les veines sur ses avant-bras. 12. Ses longs doigts fins. 13. Les berceuses qu'il me jouait parfois. 14. Son odeur réconfortante. 15. Les midis passés à l'écouter jouer et jaser. 16. Son petit air supérieur. 17. Nos conversations sur des sujets pas possibles. 18. La marche dans les bois tard le soir. 19. Les rides d'autobus. 20. I Can't Feel My Face. 21. Comment je me sentais avec lui. 22. Batman. 23. La vidéo en anglais où on a tant eu de la misère mais où on a tant ris. 24. Sa face à quatre émotions. 25. Ses techniques de charme. 26. Sa main sur mon épaule cet après-midi là. 27. Le confort que j'ai senti dès le début. 28.Nos fous rires. 29. Quand il riait à mes blagues. 30. Toutes ses remarques à mon sujet, les flatteuses et les moins flatteuses. 31. Sa capacité à me lire comme un livre ouvert. 32. Ce dimanche après-midi où on a jaser de tout et de rien, couché sur son lit. 33. Notre complicité instantanée. 34. Les années '' d'inexistence mutuelle''. 35. Sa petite face de jeune adolescent. 36. Nirvana. 37. Ses si beaux yeux bruns. 38. Le moment où j'ai compris Creep. 39. Son maquillage de Joker. 40. Ce 20 minutes en canot où on a tant rit. 41. À quel point j'ai ris avec lui. 42. Les cours de français. 43. Notre projet-pièce-de-théatre en français. 44. À quel point je pouvais me sentir drôle et intelligente, différente des autres filles. 45. Son incapacité à se faire toucher. 46. Le moment où j'ai réussi à le lire. 47. Ses cheveux dans lequel j'aurais voulu passer ma main. 48. Sa maturité. 49. Son charme. 50. À quel point je l'ai aimé.
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T'es tellement en amour que ça fait presque pitié. Sérieusement, tu te vois pas aller, fille. Tu le regardes comme si il était la 8e merveille du monde, tu ris à toutes ses blagues, tu te ramasses toujours proche de lui, t'es toujours prête à l'aider. T'en fais pitié. Pis lui, bin il te voit pas. Il te prend pour acquise. Voyons, tu penses quoi? Qu'il va te déclarer sa flamme parce que t'es bin fine? Ça s'passe pas de même dans vie, tser. Laisse-le s'ennuyer, languir, laisse-le te vouloir, te manquer, qui disent. Mais t'es pas capable. T'as peur que si tu t'éloignes, il te suive pas. T'es toujours au rang de bonne deuxième. Bin oui, t'es appréciée pis tout le kit, mais pas assez. Pas complètement. Pas assez pour être le premier choix, la priorité. J'vais te dire, décroche. Décroche de lui. Décroche de ses cheveux toujours si parfaitement déplacés, décroche de sa barbe de deux jours, décroche de ses petits yeux bruns qui te fixent avec intensité. Décroche de son rire, décroche de ses paroles charmantes, décroche de sa nuque, décroche de ses réflexions profondes, décroche de son attitude rebelle. Décroche. Tes petits scénarios, tes rêves, ça arrivera pas. Pas comme ça en tout cas. Décroche, fille. Lâche prise. Je sais que t'as pas envie, je comprends. Je sais que t'es bien dans ton p'tit monde d'illusions, mais tu continue à te faire du mal. Donne-toi quelques jours pour faire tes adieux. À chaque jour, laisse aller quelques éléments, pis ça va se faire tout seul, tu vas voir. Pleure-le, fâche-toi, crie, bois un coup, va courir, écoute de la musique, mais décroche. Décroche. Laisse-le partir. C'est tellement mieux de même. |
Marjorie BérubéJ'écris pour calmer les tempêtes dans ma tête et pour faire le ménage dans les mots qui s'y entrechoquent. Archives
Décembre 2019
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