C'est en écrivant un autre texte que je me suis dit que je pourrai faire une deuxième édition à un précédent post. Comme quoi, ça me donne espoir d'écrire ce genre de texte-là. Comme quoi, y'a bien des belles choses dans la vie, elles valent la peine d'être vécues et appréciées. J'apprends à vivre pour les sourires partagés avec des inconnus dans la rue, pour la lune qui brille dans la nuit noire, pour les étoiles qui brillent. J'apprends à vivre pour les gros chandails chauds, pour tous les vêtements plus ou moins empruntés à mon frère (t'es le meilleur, el frèrot.), pour les nouvelles jeans. Pour les ballons de soccer propres, pour les victoires méritées, pour les accolades entre coéquipières. Pour les réflexions inusitées, pour les moments d'improvisation, pour les enseignements quotidiens. J'apprends à vivre pour les rires que mes paroles occasionnent, pour les cœurs que mes mots touchent, pour les répliques parfaitement lancées. J'apprends à vivre pour les yeux pétillants, pour les regards pleins de complicité, pour les compliments subtils. J'apprends à vivre pour le ciel bleu dans une journée froide, pour le chocolat chaud et pour la poutine tard le soir avec les parents. J'apprends à vivre pour le silence dans la maison, pour les soirées folles, pour les gens de ma famille sans qui je ne serais que l'ombre de moi-même. Pour des amies insoupçonnées, pour des bras autour de ma taille, pour une main dans la mienne. J'apprends à vivre pour les gros animaux en peluche, pour les acteurs pour qui j'ai beaucoup d'admiration, pour les photos parfaitement prises. J'apprends à vivre pour une tasse de thé parfaitement dosée, pour la pâte à biscuits pas cuite qu'on déguste quand maman a le dos tourné, pour le mcdo le dimanche après-midi. J'apprends à vivre pour les dodos sur le divan, pour les massages de dos, pour les bas chauds. J'apprends à vivre pour une tête posée sur mon épaule, pour un bras autour de mes épaules, pour une main dans mes cheveux. J'apprends à vivre pour les faussettes dans le creux des joues, pour les cheveux bien coupés et qui font un beau petit cou (je croirais entendre ma mère..caline.), pour les queues de cheval parfaitement défaites. J'apprends à vivre pour les gens qui m'aiment, pour les gens que j'aime, pour les gens sur qui on peut toujours compter. J'apprends à vivre pour les '' Qu'est-ce qui va pas?'', pour les ''Tu m'écris n'importe quand, n'importe quoi.'', pour les ''Ça ira, fille, ça ira.'' J'apprends à vivre pour les petites choses qui rendent mon quotidien plus beau, mes journées difficiles moins catastrophiques. J'apprends à vivre pour ce qui apaise mon cœur douloureux.
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Marjorie BérubéJ'écris pour calmer les tempêtes dans ma tête et pour faire le ménage dans les mots qui s'y entrechoquent. Archives
Décembre 2019
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