on s'entrelacera quand tu reviendras. pour l'instant, je te laisse respirer. on s'aimera quand tu te révèleras à moi. pour l'instant, je te cherche partout. mais ma lampe de poche manque de pile. on se retrouvera quand tu me souriras. pour l'instant, tu me fais une grimace en te sauvant chaque fois que je t'aperçois au loin. alors je te laisse courir, te cacher. je te donne un peu d'espace, de temps, d'air. reviens-moi plus fort qu'avant, pas la langue morte qui vit en nous. mais quand tu reviendras, nous redeviendrons une langue mélodieuse, en croissance, nous redeviendrons le poète que nous faisons semblant d'être. en t'attendant, je porte encore ton masque. il m'irait bien, mais il te fait mieux à toi. mon visage est encore trop petit, ma tête trop vide pour le remplir. reviens-moi bientôt. même dans le noir, je sais que tu restes proche. je te sens sous ma peau, même si elle se fait plus épaisse ces temps-ci. toi et moi, on se retrouvera toujours. je serai ici quand tu reviendras, promis. on s'aimera mieux, cette fois.
0 Commentaires
|
Marjorie BérubéJ'écris pour calmer les tempêtes dans ma tête et pour faire le ménage dans les mots qui s'y entrechoquent. Archives
Décembre 2019
Catégories |