parfois j'me réveille dans le milieu de la nuit, le cœur qui fait un 100m sprint, les yeux qui oragent et la peau qui nage. ça m'prends quelques minutes reprendre mon souffle, ajuster les battements de mon cœur. j'sais pas s'qui m'prends. une terreur nocturne? j'peux pas te dire, mais on dirait que j'suis le personnage principal d'un film d'horreur. celle qui pousse les cris ultra aigus. tsé, ceux que seuls les chiens entendent. et peut-être que c'est ça, peut-être que seuls les chiens m'entendent. alors, dans mon éveil soudain, j'observe les alentours. j'ai peur. j'ai probablement trop d'imagination, et mon cerveau est en surplus de création. j'me ramasse en boule dans le milieu de mon lit, la doudou enroulée sous les pieds pour pas qu'un monstre les attrape, mon gros toutou chien (coïncidence?) entre les bras. j'ai 16 ans, et j'ai peur du noir. et puis, je me rendors. mais quand le soleil se réveille et que la lumière revient, ma peur ne s'endors pas, elle. et c'est à ce moment là que je me rends compte que j'ai pas peur du noir. j'ai juste peur, point. j'ai peur, peu importe la couleur de l'ombre, peu importe sa forme. j'ai juste peur de ce que je connais pas, de ce que je vois pas. et parfois, même baigné dans la brillance, une chose me semble sombre. elle peut bien être illuminée, j'aurai peur de son ombre. j'ai 16 ans, et j'ai peur de tout. mais dans la clarté, y'a pas ma doudou et mon doudou. y'a pas de fort de sureté ni de "je me rendormirai". y'a que des "sors-en", des "t'es plus un enfant". et ça, ça me fait peur. aussi.
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Marjorie BérubéJ'écris pour calmer les tempêtes dans ma tête et pour faire le ménage dans les mots qui s'y entrechoquent. Archives
Décembre 2019
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